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4 pistes pour s’exprimer face à une situation qui dérange.

Je vous propose 4 pistes pour des situations où vous voulez vous exprimer face à une situation qui vous dérange, vous rend inconfortable, vous préoccupe... J’ai récemment remarqué que plusieurs personnes rencontrent des difficultés à exprimer leur point de vue différent, leur perception de la situation, leur désaccord ou quelque chose qui dérange et ce sans projeter sa colère, ses jugements sur l’autre ou couper le lien, envers un collègue, à une conjointe, à un voisin, ou à une personne proche d’eux.

Pourtant, nous voulons tous vivre de l'harmonie et du respect en relation.

S’exprimer à quel prix? En réagissant contre moi ou contre l’autre…

Est-ce que ça apporte de la paix? Parce que c’est ce que nous avons appris, nos réactions habituelles lorsque les émotions s’échauffent sont de se défendre, de fuir en lien avec la situation, comme par exemple en évitant de revenir sur le sujet, en évitant le regard de l’autre, en mettant la poussière sous le tapis, jusqu’à ce qu’à un moment inopportun, la colère surgisse. D'autres réactions que nous reproduisons dans les relations, sont l’attaque, par des paroles « Je vais l’assommer! » ou par des gestes impliquant de la dureté envers soi ou les autres ou encore, ça fige, complètement gelé, nous ne savons plus quoi dire, quoi penser devant la personne, puis de retour chez soi, nous repensons à toutes les choses que nous aurions pu dire.

Est-ce que ça vous parle ce que je partage jusqu'ici? Sans juger si c'est bien ou mal, je vous partage les types de réactions humaines. Dans l’un où l’autre des cas, les impacts portent des teintes d’insatisfactions et de sentiments tels que tensions, stress, amertume, déception alors que le conflit est amplifié. Au niveau du lien, une incompréhension mutuelle est présente. Dans une situation ou le mode attaque/défense est en marche, la compétitivité règne pour savoir qui a raison et qui a plus tord. Pour sortir de cette dualité, je propose une première étape, cette de se rendre compte que nous sommes dans cette dynamique dans la relation en prenant conscience que notre système de défense est en branle et que nous nous éloignons de la coopérations et de la paix que nous souhaitons vivre. Prendre conscience des histoires que je me raconte à propos de ce qui arrive. Lorsque dans une situation où quelqu’un a fait quelque chose qui me dérange, je prend conscience de la narration qui se fait dans mes pensées par rapport à cela et je me rend compte que je me raconte des histoires à propos des autres qui ne correspondent pas nécessairement à la réalité. Par exemple une situation : Mélanie est en train de me préparer à déménager, (il y a plusieurs Québécois dans cette situation autour du 1er juillet…) et se rend compte qu’il y a des boîtes et meubles qu’elle ne sera pas en mesure de soulever seule, ayant une blessure au dos et elle besoin de soutien. Fait : Mélanie a appelé son frère il y a 2 jours pour lui demander du soutien en lui laissant un message sur sa boîte vocale et il n’a pas retourné son appel. Histoire qu’elle se raconte/jugements : « Il veut rien savoir de m’aider, il s’en fout de moi…il n’a pas de temps à me consacrer, seulement quand ça lui convient… » Réaction possible alors qu’elle est à vif dans ses émotions : Elle le rappelle et lui dit, alors qu’il répond au téléphone « Il était à peu près temps que tu répondes à mon appel. Tu n’avais pas le goût de me rappeler depuis 2 jours?…. » Elle lui a exprimé les histoires qu’elle se raconte à propos de lui et de ce qu’elle suppose qu’il pense, y mêle ses jugements et souhaite lui faire une demande de soutien par la suite… Impact : Il se peut que d’emblée il soit sur la défensive et n’ai pas le goût d’aller aider sa soeur ou s’il le fait, y va de reculons et le fera en se soumettant à sa soeur, par culpabilité, non par élan de collaborer… En prenant responsabilité de mes pensées, des histoires que je me raconte à propos de moi même et des autres au quotidien, cela me permet de cesser de les projeter sur les autres mes jugements de développer de la conscience à propos de la différence entre les faits et ce qui arrive réellement. Reconnaître ce que je vis en lien avec ce qui arrive. Reconnaître que je suis déclenché par la situation, c’est à dire que mes sentiments prennent la place actuellement et il est possible que je réagisse à partir de mes sentiments avec le mode attaque/défense. Déjà de m’en rendre compte est une première étape. De reconnaître que je vis des sentiments et de choisir d’être curieuse à propos de ce que je vis, dans mon corps, au niveau de mes sensations physiques…De choisir d’être avec les sentiments peut être inconfortable et de réagir et de ne pas avoir de clarté sur ce que je vis peut aussi être inconfortable. La différence c’est que dans le cas où j’accueille mes sentiments, j’ai ensuite la possibilité d’avoir de la clarté à propose de ce que je vis, d’en prendre responsabilité et de l’exprimer pour moi, plutôt que contre l’autre. Je reprend mon exemple à partir des faits : Mélanie a appelé son frère il y a 2 jours pour lui demander du soutien en lui laissant un message sur sa boîte vocale et il n’a pas retourné son appel. Sentiments pour Mélanie : irritée et en dessous de cette énergie de colère, stressé, déçue, dépassée, inquiète… Ces sentiments sont des indicateurs des besoins. Les sentiments pointent, tel des indicateurs, vers des besoins, des valeurs qui sont réellement importantes pour moi de vivre. Un besoin est un affect central chez l’humain et nous avons tous ces mêmes besoins qui sont universels, que nous avons en commun, peu importe l’âge, les croyances, le style de vie, la culture. Nous avons en effet tous besoin d’air, d’eau, de nourriture, d’un abris, sécurité, repos ainsi que d’autres besoins tout aussi légitimes tels que la confiance, le respect, le sens, l’autonomie, la liberté, la créativité, le soutien, etc. Ce sont tous des éléments essentiels à la vie, ce qui diffère des nombreuses stratégies différentes que nous choisissons pour répondre aux besoins importants pour nous, comme par exemple, de choisir de dire ce que je vis, à mon frère, lorsqu’il ne retourne pas mon appel, en exprimant ce que je ressens, est une stratégie pour répondre à mon besoin d’authenticité, d’honnêteté et d’expression. Lorsqu’un besoin est satisfait, une sensation de bien-être s’installe… Je complète mon exemple : Mélanie appelle son frère qui répond au téléphone et lui dit, après quelques mots… : « Je veux te dire que quand je repense à la situation où je t’ai appelé sans avoir reçue ton retour d’appel, je me sens déçue et inquiète parce que je me rend compte que j’ai besoin de confiance que je serai en m

esure de recevoir du soutien pour mon déménagement…Comment est-ce que tu reçois ce que je viens de te partager? » L’impact au niveau de la communication sera tout autre que dans le début de l’exemple, créant de l’ouverture en parlant d’elle, Mélanie fait le choix de l’intégrité en nommant ce qui peut être inconfortable et en même temps qui a plus de chance de créer de l’ouverture, de la bienveillance, le goût de collaborer chez l’autre.

Pour approfondir vos apprentissages et compétences en communication relationnelle, je suis ouverte et disponible à contribuer à vous soutenir et vous inspirer à vous exprimer avec bienveillance et respect.

Cliquez ici pour plus en découvrir davantage sur mes offres de services.

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